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Par biodiversité on entend la variété des formes de vie sur la Terre. Elle fournit des services écosystémiques, tels que la pollinisation, la régulation naturelle des organismes nuisibles ou la mise à disposition d’espaces propices à la détente dont toute la société profite. 

La mécanisation du travail, toujours plus importante dans l’agriculture, et l’intensification de l’agriculture ont entrainé une uniformisation des conditions écologiques et par conséquent un recul de la biodiversité. 

Les objectifs et mesures définis dans le cadre des contributions à la biodiversité doivent permettre de contribuer à la réalisation des objectifs environnementaux pour l’agriculture (OFEV et OFAG 2008 et 2016). Il s’agit notamment de contrer le recul des espèces prioritaires et des précieux habitats naturels sur la surface agricole utile et dans la région d’estivage. Les contributions sont versées pour la mise en place, l’entretien et la mise en réseau des surfaces de promotion de la biodiversité (SPB), en vue de la préservation et de la promotion de la richesse des espèces et de la diversité des milieux et habitats naturels. Elles sont constituées des contributions pour la qualité de niveau I (Q I) et II (Q II), ainsi que de la contribution pour la mise en réseau. 

Vous trouverez des informations générales détaillées sur les contributions à la biodiversité sous www.ofag.admin.ch > Instruments >Paiements directs > Contributions à la biodiversité, ainsi que dans la brochure d’Agridea Promotion de la biodiversité dans l’exploitation agricole (Agridea 2018).

Buts des contributions à la biodiversité

Les objectifs et objectifs intermédiaires concernant la biodiversité sont fixés dans le Message concernant l’évolution future de la politique agricole dans les années 2014 – 2017 (Conseil fédéral 2012). Constat réjouissant : la dernière année de la politique agricole 2014 – 2017, les agriculteurs ont atteint tous les objectifs intermédiaires. Il est maintenant important d’améliorer constamment la qualité de la promotion de la biodiversité, afin d’atteindre les objectifs environnementaux pour l’agriculture (OEA). 
 

Objectifs intermédiaires concernant la biodiversité pour la politique agricole 2014 – 2017

 Objectifs intermédiaires
de la politique agricole
2014 – 2017
Etat
2014
Etat
2015
Etat
2016
Etat
2017
Niveau de qualité I65 000 ha SPB en région
de plaine
71 000 ha73 000 ha76 000 ha77 000 ha
Niveau de qualité II40 % de SPB de qualité34 %35 %37 %40 %
Mise en réseau50 % des SPB mises en réseau65 %71 %74 %75 %

Source : OFAG


L’évolution de la part du niveau de qualité II et de la mise en réseau entre 2008 et 2017 est représentée dans le graphique suivant :

Structure et développement des contributions à la biodiversité

Zoom: ab18_politik_direktzahlungen_grafik_biodiversitaetsbeitraege_f.png


En 2017, 413,9 millions de francs de contributions à la biodiversité ont été octroyés dans le cadre des paiements directs. Cela correspond à 15 % de l’ensemble des paiements directs. Les contributions du niveau de qualité I correspondent à 42 %, celles du niveau de qualité II à 34 % et celles pour la mise en réseau à 24 % de cette somme. 

Le graphique ci-dessous montre l’évolution des contributions à la biodiversité entre 2014 et 2017. Celui-ci montre notamment les effets de l’adaptation des contributions en 2016 : diverses contributions du niveau de qualité I ont été réduites et les contributions correspondantes du niveau de qualité II ont été augmentées. 

Le tableau suivant donne un aperçu des contributions, selon les types de contributions (QI, QII et mise en réseau), les cantons et les zones agricoles.


Pour un aperçu de la répartition des contributions à la biodiversité dans les cantons et un aperçu des zones agricoles concernées, voir sous « Services ».

Montant des contributions à la qualité et pour la mise en réseau 

Le montant des contributions à la biodiversité est resté inchangé en 2017 par rapport à l’année précédente. Seules les contributions pour les surfaces herbagères et les surfaces à litière riches en espèces dans la région d’estivage ont été limitées à un maximum de 300 francs par pâquier normal sur la base de la charge effective en bétail.

Le tableau suivant donne un aperçu du montant des contributions à la biodiversité en 2017 selon le type de SPB, la zone et le type de contribution (Q I, Q II et mise en réseau).

Contributions pour la qualité

Les surfaces du niveau de qualité I sont restées largement stables en 2017. Des augmentations ont surtout été notées pour les pâturages extensifs et pâturages boisés, ainsi que pour les prairies extensives – tendanciellement moins que les années précédentes. La tendance à la baisse à long terme des prairies peu intensives se maintient. 

En 2016, une limitation des contributions par exploitation pour les surfaces QI a été introduite. Depuis lors, les contributions QI ne sont plus versées que pour 50 % de la SAU de l’exploitation au maximum. En 2017, 720 exploitations étaient concernées par cette réglementation et n’ont reçu aucune contribution pour 1120 ha.

Du point de vue des objectifs environnementaux pour l’agriculture (OEA), la part des éléments SPB dans les grandes cultures reste généralement très basse et pratiquement inchangée par rapport à l’année précédente.

Les surfaces du niveau de qualité II ont également augmenté en 2017. Les surfaces proportionnellement les plus importantes sont, comme auparavant, les prairies extensives, les pâturages extensifs et les pâturages boisés. 

La hausse des contributions QII et des surfaces QII en 2017 donne lieu à une augmentation des contributions QII totales par rapport à l’année précédente de près de 10 millions (+7,8 %), la hausse des contributions QII la plus importante étant enregistrée dans le canton de Berne avec +27,1 %.

Contribution pour la mise en réseau

Les surfaces mises en réseau ont continué d’augmenter en 2017, mais moins fortement que les années précédentes. Comme pour les contributions pour la qualité, les prairies extensives, les pâturages extensifs et les pâturages boisés sont les plus importants du point de vue de la surface. 

Le tableau suivant donne un aperçu de surfaces mises en réseau en 2017 selon les types de biodiversité.

Informations sur les différents types de SPB

Aussi bien les surfaces QI que la part de QII et de surfaces mises en réseau ont légèrement augmenté en 2017 dans les prairies extensives. Près de la moitié de toutes les prairies extensives se trouvent dans la région de plaine, alors que presque la moitié des surfaces QII se trouvent dans la région de montagne. La part de QII est très différente selon le canton et va de 14 % (GE) à 76 % (NW) avec une moyenne de 42 %. La part de surfaces mises en réseau va de 51 % (AR) à 95 % (UR) avec une moyenne de 80 %.
 

Prairies extensives 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

 UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre17 91110 67710 93439 522
Surfaceha39 64617 53825 70882 892
      
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre8 0875 4578 08021 624
Surfaceha10 8257 17116 85334 849
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre13 6278 6769 61831 921
Surfaceha28 96614 20322 98166 151

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour des prairies extensives, selon les cantons et les zones agricoles :

Les surfaces des prairies peu intensives ont continué de diminuer en 2017. Près de 70 % de ce type de SPB et 85,5 % des surfaces QII se trouvent dans la région de montagne. La part moyenne de QII a certes légèrement augmenté par rapport à l’année précédente, mais reste très basse en comparaison avec d’autres types de SPB avec 22 % ; elle va de 0 % (GE) à 66 % (SZ). La part de surfaces mises en réseau est de 55 % en moyenne et va de 0 % (GE) à 91 % (UR).
 

Prairies peu intensives 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

 UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre2 2693 2986 58812 155
Surfaceha1 8413 34911 47316 663
      
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre1725523 0983 822
Surfaceha 1263973 1663 689
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre7981 5724 2646 634
Surfaceha 7241 7366 6639 123

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour des prairies peu intensives, selon les cantons et les zones agricoles.

Aussi bien les surfaces QI que la part de QII et de surfaces mises en réseau ont continué d’augmenter en 2017 dans les pâturages extensifs et les pâturages boisés. Comme pour les prairies peu intensives, la plus grande part de ces surface (66,1 %) ainsi que la majorité des surfaces QII de ce type de SPB (77,7 %) se trouvent dans la région de montagne. La part moyenne de surfaces QII est de 38 % et va de 0 % (GE) à 80 % (BL). La part moyenne des surfaces mises en réseau est de 73 % et va de 18 % (AR) à 96 % (UR). 
 

Pâturages extensifs et pâturages boisés 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre4 6074 6718 62917 907
Surfaceha7 1878 76631 08447 037
      
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre8361 3625 1927 390
Surfaceha 1 3222 68613 97017 977
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre2 7543 3206 71312 787
Surfaceha 4 5666 36323 47834 407

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les pâturages extensifs et les pâturages boisés, selon les cantons et les zones agricoles.

Les surfaces à litière ont légèrement augmenté par rapport à l’année précédente. La présence de ce type de SPB varie très fortement selon les cantons. Les cantons SG, ZH et SZ couvrent ensemble 58 % de ces surfaces. La part de QII et de surfaces mises en réseau sur toute la Suisse est de 88 %. Un peu plus de la moitié de l’ensemble des surfaces à litière et des surfaces QII se trouvent dans la région de montagne. 
 

Surfaces à litière 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

 UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre2 0501 9363 4857 471
Surfaceha2 3771 5474 1038 026
      
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre1 4221 4982 9695 889
Surfaceha 2 0421 3503 6327 024
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre1 6181 6083 0846 310
Surfaceha 1 9941 3283 7557 077

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les surfaces à litière, selon les cantons et les zones agricoles.

Les haies, bosquets champêtres et berges boisées ont légèrement progressé en 2017, aussi bien aux échelons QI et QII qu’en ce qui concerne la mise en réseau. Sur l’ensemble de la Suisse, la part de QII est en moyenne de 40 % et va de 12 % (VS) à 86 % (BL). La part de haies, bosquets champêtres et berges boisées mis en réseau est en moyenne de 78 % et va de 24 % (AI) à 92 % (SZ et OW).
 

Haies, bosquets champêtres et berges boisées 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

 UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre7 6954 6502 64414 989
Surfaceha2 2221 2825454 049
      
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre3 2671 9577115 935
Surfaceha 9235441461 613
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre5 5633 7622 19911 524
Surfaceha 1 6371 0464573 140

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour des haies, bosquets champêtres et berges boisées, selon les cantons et les zones agricoles.

Les jachères florales ont légèrement augmenté en 2017, aussi bien au plan de la surface qu’au plan des surfaces mises en réseau. 43 % de l’ensemble des surfaces de jachères florales en Suisse ont été annoncés dans les cantons romands VD, GE et FR. La part des surfaces mises en réseau était de 76 % en moyenne.
 

Jachères florales 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre1 876413912 298
Surfaceha2 01125842 274
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre1 480366611 852
Surfaceha 1 51021641 730

1 Les exploitations situées en région de montagne reçoivent des contributions pour jachères florales, si ces surfaces sont situées en zone de plaine ou en zone des collines.
Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les jachères florales, selon les cantons et les zones agricoles.

Les jachères tournantes ont légèrement augmenté en 2017, aussi bien au plan de la surface qu’au plan des surfaces mises en réseau. Les jachères tournantes restent nettement plus rares que les jachères florales.
 

Jachères tournantes 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre4357031508
Surfaceha572710643
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre2814311325
Surfaceha 385450430

1 Les exploitations situées en région de montagne reçoivent des contributions pour jachères tournantes, si ces surfaces sont situées en zone de plaine ou en zone des collines.
Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les jachères tournantes, selon les cantons et les zones agricoles.

Les ourlets sur terres assolées ont légèrement augmenté en 2017, mais restent insignifiants du point de vue de la surface. Seulement 210 ha ont été annoncés pour les contributions à la biodiversité en 2017, dont un tiers dans le canton AG. 
 

Exploitations et surfaces avec ourlets sur terre assolée 2017

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre6922057904
Surfaceha174351210
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre5881887783
Surfaceha 149331183

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les ourlets sur terres assolées, selon les cantons et les zones agricoles.

Les surfaces de bandes culturales extensives ont légèrement augmenté en 2017 – à un faible niveau. Près de la moitié de ces surfaces ont été annoncées en 2017 dans le canton VD. Ce type de SPB est lui-aussi de faible importance, avec 284 ha.
 

Bandes culturales extensives 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre97444145
Surfaceha1651171284
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre6332398
Surfaceha 1261071234

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les bandes culturales extensives, selon les cantons et les zones agricoles.

Le type de SPB d’une année « Bandes fleuries pour pollinisateurs et autres organismes utiles » a été introduit en 2015. Avec 140 ha en 2017, la surface s’est légèrement étendue par rapport aux 128 ha de l’année précédente. Les nouveaux mélanges de semences autorisés en 2017 destinés aux bandes fleuries pour organismes utiles n’ont donc pas conduit à une augmentation de l’intérêt pour ce type de SPB. Le canton BE, dans lequel les bandes fleuries pour pollinisateurs ont été développées à l’origine, présente la surface la plus importante 
(42 ha). 
 

Bandes fleuries pour les pollinisateurs et autres organismes utiles 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre47111651592
Surfaceha121180140

1 Les exploitations situées en région de montagne reçoivent des contributions pour les bandes fleuries pour les pollinisateurs et autres organismes utiles, si ces surfaces sont situées en zone de plaine ou en zone des collines.
Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les bandes fleuries pour les pollinisateurs et autres organismes utiles, selon les cantons et les zones agricoles.

Contrairement aux prairies extensives, les prairies riveraines d’un cours d’eau ne font pas l’objet de prescriptions quant à la date de la première fauche. En outre, leur largeur maximale ne doit pas dépasser 12 m au maximum. Avec 80 ha en 2017, les prairies riveraines d’un cours d’eau sont le type de SPB le plus petit en termes de surface. 
 

Prairies riveraines d’un cours d’eau 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre22410861393
Surfaceha5025680
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre975245194
Surfaceha 2411339

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour des prairies riveraines d’un cours d’eau, selon les cantons et les zones agricoles.

Les surfaces viticoles présentant une biodiversité naturelle ont de nouveau augmenté par rapport à l’année précédente. Les contributions pour la qualité ont été uniquement versées pour les surfaces QII, alors que les contributions pour la mise en réseau l’ont été également pour les surfaces QI. En 2017, c’est dans le canton de VD que la plus grande part de surfaces QII, avec 413 ha (+ 10,8 % par rapport à 2016), et de surfaces viticoles présentant une biodiversité naturelle, avec 672 ha (+ 3,8 %), ont été annoncées. Le canton viticole de GE ne dispose pas de surfaces QII et seulement 2 ha de surface viticole mise en réseau présentant une diversité biologique naturelle. 
 

Surfaces viticoles présentant une biodiversité naturelle 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre32312666515
Surfaceha749227781 054
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre45414493691
Surfaceha 1 583278931 954

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les surfaces viticoles présentant une biodiversité naturelle, selon les cantons et les zones agricoles.

Le nombre d’exploitations comptant des arbres fruitiers haute-tige (sans les noyers) a légèrement diminué au cours des dernières années. Le peuplement d’arbres et le nombre d’arbres faisant l’objet de contributions pour la mise en réseau sont restés à peu près constants par rapport à 2016. Par contre, la part d’arbres QII a nettement augmenté au cours des dernières années : en 2010, elle était de 23 %, en 2015 de 34 % et en 2017 de 38 %. Les exploitations de 1 à 50 arbres ont de loin la plus petite part de QII (21 %) et les exploitations de 500 à 1000 arbres la plus élevée (57 %) en 2017. Avec une part de QII de 64 % et une part d’arbres mis en réseau de 87 %, le canton de ZG enregistre les valeurs les plus élevées dans ces catégories. Les quatre cantons présentant les peuplements d’arbres les plus importants (BE, LU, TG et SG) ont une part de QII supérieure à la moyenne suisse. Les parts de QII dans les cantons de VS, TI, GE et UR sont par contre inférieures à 10 %.
 

Arbres fruitiers haute-tige 2017 : chiffres relatifs au nombre d’exploitations concernées et au nombre d’arbres

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre13 77810 3035 17729 258
ArbresNombre1 087 190800 065290 2872 177 542
      
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre6 0265 1471 74512 918
ArbresNombre431 333318 58276 157826 072
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre8 8887 3083 51019 706
ArbresNombre607 370503 367173 3341 284 071

Source : OFAG


Les graphiques suivants montrent l’évolution des arbres fruitiers haute-tige (sans les noyers) dans les exploitations avec un nombre différent d’arbres par exploitations depuis 2015.
 

Zoom: ab18_politik_direktzahlungen_datentabelle_grafik_biodiversitaet_entwicklung_hofo_pro_betrieb_2015_2017_f.png


Zoom: ab18_politik_direktzahlungen_datentabelle_grafik_biodiversitaet_entwicklung_hofo_pro_betrieb_qii_2015_2017_f.png


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les arbres fruitiers haute-tige, selon les cantons et les zones agricoles.

Le nombre d’exploitations avec des noyers (+22 %), le nombre total d’arbres (+25 %) et le nombre d’arbres faisant l’objet de contributions QII (+28 %) ou de contributions pour la mise en réseau (+22 %) ont tous augmenté par rapport à l’année passée. L’augmentation était cependant moins forte que l’année précédente. En moyenne, la part de QII est de 31 % et la part d’arbres faisant l’objet de contributions à la mise en réseau est de 49 %. Ces deux valeurs sont inférieures aux parts correspondantes des autres arbres fruitiers haute-tige. La plupart des noyers encouragés par des contributions à la biodiversité se trouve dans le canton VD, suivi par les cantons AG, BE et ZH.
 

Noyers 2017 : chiffres relatifs au nombre d’exploitations concernées et au nombre d’arbres

UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Niveau de qualité I     
ExploitationsNombre5 9203 7041 50911 133
ArbresNombre50 18221 3868 54580 113
      
Niveau de qualité II     
ExploitationsNombre1 7621 2353333 330
ArbresNombre16 9806 4651 25524 700
      
Mise en réseau     
ExploitationsNombre2 5991 7507965 145
ArbresNombre25 6319 4954 35439 480

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les noyers, selon les cantons et les zones agricoles.

Le type de SPB Arbres isolés indigènes adaptés au site et allées d’arbres, pour lequel seules des contributions pour la mise en réseau sont versées, enregistre une légère croissance par rapport à l’année précédente. La grande majorité des arbres isolés et des allées ont été annoncés dans le canton BE, suivi par le canton LU. Ces deux cantons recensent 55 % de ces arbres. Près de la moitié des arbres annoncés se trouvent dans la région de montagne. 
 

Arbres isolés indigènes adaptés au site et allées d’arbres 2017 : chiffres relatifs au nombre d’exploitations concernées et au nombre d’arbres

 UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Mise en réseau     
ExploitationsNombre4 9544 4134 84114 208
ArbresNombre41 37535 86568 011145 251

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour des arbres isolés indigènes adaptés au site et des allées d’arbres, selon les cantons et les zones agricoles.

Les surfaces de promotion de la biodiversité spécifiques à la région ont seulement légèrement augmenté par rapport à 2016. Ce type de SPB, pour lequel seules des contributions pour la mise en réseau sont versées, comprend un grand nombre de mesures qui doivent être autorisées par l’OFAG. On peut citer par exemple les mesures de promotion des espèces particulièrement menacées, telles que les oiseaux nichant au sol et la flore autochtone compagne des cultures. 93 % des surfaces de promotion de la biodiversité spécifique à la région sont annoncées dans le canton GR.
 

Surface de promotion de la biodiversité spécifique à la région 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

 UnitéRégion
de plaine
Région
des collines
Région
de montagne
Total
Mise en réseau     
ExploitationsNombre72981 4791 649
Surfaceha53632 6452 760

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour les surfaces de promotion de la biodiversité spécifique à la région, selon les cantons et les zones agricoles.

Les contributions pour les surfaces herbagères et les surfaces à litière riches en espèces de la région d’estivage ont été introduites en 2014. Le surface a augmenté de plus de 10 % par rapport à 2016, principalement dans les cantons BE et GR. En 2017, une limitation de ces contributions a été introduite ; la contribution de 150 francs par ha a ainsi été limitée à 300 francs par pâquier normal au maximum (sur la base de la charge effective en bétail). 395 exploitations ont été concernées par ces limitations en 2017, principalement dans les cantons VS, GR, BE, TI, SZ et UR. La réduction de la contribution représentait au total 1,8 million de francs. 
 

Surfaces herbagères et à litière riches en espèces dans la région d’estivage 2017 : chiffres relatifs aux exploitations et à la surface

UnitéRégion d’estivage
Niveau de qualité II  
ExploitationsNombre5 533
Surfaceha217 496

Source : OFAG


Le tableau suivant donne un aperçu des contributions octroyées pour des surfaces herbagères et à litière dans la région d’estivage, selon les cantons.

Bibliographie

OFEV et OFAG (2008). Objectifs environnementaux pour l’agriculture. A partir de bases légales existantes. Connaissance de l’environnement no 0820. Office fédéral de l’environnement, Berne.

OFEV et OFAG (2016). Objectifs environnementaux pour l’agriculture. Rapport d’état 2016. Connaissance de l’environnement no 1633. Office fédéral de l’environnement, Berne.

Agridea (2018) Promotion de la biodiversité dans l’exploitation agricole – Guide. 6e édition. Lindau. Conseil fédéral (2012) Message concernant l’évolution future de la politique agricole dans les années 2014 à 2017. Berne.

Judith Ladner Callipari, OFAG, Secteur Paiements directs – Programmes, judith.ladner@blw.admin.ch
Jasmin Knutti, OFAG, Secteur Paiements directs – Programmes, jasmin.knutti@blw.admin.ch

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